Rappelez-vous, il y a quelques semaines, profitant de la journée mondiale du Nutella, oui, (malheureusement) elle existe, je vous ai proposé une alternative : une recette healthy. (Cf. #36 – Journée mondiale du Nutella)

Healthy, cela signifie « sain ». Une recette qui, par sa composition, est plus saine que celle du Nutella classique (pas difficile de faire mieux me direz-vous…) : sans sucre ajouté, sans colorant, sans conservateur, sans additif en tout genre, etc, etc. 

Peu de temps après, l’une de mes clientes me dit de manière très spontanée entre deux exercices de TRX : « Olalala, j’ai fais ta recette de Nutella-healthy, une tuerie, je la mange à la petite cuillère ». 
Je réponds « Molo, molo hein, ça reste de la pâte à tartiner »
Elle me réponds « Bah c’est healthy, ça ne fait pas grossir »…

Vous voyez où je veux en venir ?

Voici ma réponse : « Healthy ne veut pas dire que cela ne fait pas grossir. Et inversement d’ailleurs, puisque rien ne fait grossir (cf. #48 – Rien ne fait grossir) . Mais cela reste du chocolat, des noisettes et du beurre d’amandes. Ce sont des ingrédients qui seuls sont déjà caloriques. Donc tranquille sur le nutella-healthy. »

Vous auriez dû voir la déception sur son visage. 

La tendance « healthy » c’est avant tout pour que cela soit meilleur pour votre santé, composer des recettes avec des ingrédients sains et bons pour votre organisme. Mais comme toute recette, elle a une valeur calorique. Evidemment cela peut s’intégrer dans un équilibre alimentaire. Mais cela ne signifie pas que cela soit open-bar. 

Tant que j’y suis, petite précision également. Cela vaut aussi pour le « bio ». 

Bio ça veut dire « biologique » mais ça ne veut pas forcément dire « sain » et ça ne veut pas dire à volonté non plus. Un biscuit reste un biscuit, qu’il soit bio ou pas. Un produit industriel bio peut contenir des additifs et des colorants, et en faire un produit non healthy mais bio . 

Donc attention aux raccourcis et aux amalgames. Continuez de lire les étiquettes et ne vous fiez pas uniquement aux arguments marketing qui surfent sur certaines tendances (Cf. #62 – Apprendre à lire et décrypter les étiquettes sur les produits alimentaires ).