#210 – Comment ressentez vous la pression sociale ?

Anonyme

La pression sociale est importante, trop importante, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. 

Une femme doit s’épiler, une femme doit être intéressée par le maquillage et le shopping, une femme ne doit pas s’habiller trop court, une femme doit avoir des enfants…

Un homme doit être viril, un homme doit être musclé, un homme ne doit pas pleurer, un homme doit faire le premier pas…

Ces clichés, on nous les impose dès notre plus jeune âge, en attribuant la couleur rose aux filles et la couleur bleue aux garçons, en inscrivant les filles à la danse et les garçons au foot. Et ce n’est pas toujours évident de se rebeller contre cette pression, car nous avons nous même fini par les accepter et à en faire une vérité. Mais je garde espoir et j’espère que les choses vont changer, grâce à ces personnes qui osent casser les codes.


GUYARD Caroline, 23 ans. Instagram : @caro_caake

Je ressens une partie de la pression sociale sur mon bonheur car on m’a toujours dit et répéter, encore aujourd’hui, que je ne pouvais pas être heureuse seule et que j’aurai forcément besoin de l’amour d’un homme. Je me bats chaque jour contre les idées reçues et même parfois avec moi même pour faire accepter que le bonheur il se créé par nous même et seulement nous seul. Je n’ai pas besoin d’un homme pour être heureuse, je suis heureuse par moi même, l’amour d’un homme me permettra de sublimer un peu plus mon bonheur, voilà tout. 


Audrey, 30 ans. Blog : lebienenurgence. Instagram : @lebienenurgence

La pression sociale … des règles et des codes édictés par on ne sait qui, on ne sait quand et avec lesquels on nous élève et qu’on accepte bien malgré nous, sans poser aucune question, jusqu’au jour où … La pression sociale, je la ressens depuis peu et maintenant que j’ai trente ans c’est quasiment tous les jours … La pression sociale c’est quand on me demande quand est-ce que je me case, quand est-ce je me décide à faire un enfant, quand est-ce que je m’arrête d’avoir la bougeotte, quand est-ce que j’achète un appartement … C’est la remarque sur mon célibat … C’est lorsqu’on me regarde bizarrement quand j’annonce que je m’apprête à m’expatrier à des milliers de kilomètres et qu’on me lance que c’est quelque chose que l’on fait à vingt ans et que maintenant je devrais penser à autre chose … C’est le regard des autres parce qu’ils considèrent que tu es censé être adulte, que tu as l’âge pour, et surtout qu’être adulte c’est bien défini quelque part et que toi tu ne remplis pas les critères … T’es pas en couple, t’as pas de labrador, tu t’es pas endetté sur deux décennies entières pour un bien immobilier, tu parles pas de te reproduire, t’arrives pas à te projeter plus loin que demain, et tu rêves encore en tellement grand …

La pression sociale c’est aussi le truc que j’ai décidé de laisser aux autres … de pas accueillir, de pas faire mienne. Ce ne sont pas mes inquiétudes et ce sont pas mes règles du jeu. J’ai écris un article sur mon blog il y a peu pour répondre à la fameuse question : quand est-ce que je vais enfin construire quelque chose ?

En voici le lien : https://lebienenurgence.wordpress.com/2019/05/27/construire-quelque-chose/

Parce que j’ai décidé de me construire ma vie, celle qui ne ressemble à aucune autre, celle que je me choisis … la pression sociale je lui souris et lui dit avec bienveillance et compassion “Ne sois pas jalouse, n’essaie pas de m’imposer tes choix, et laisse moi construire mon propre bonheur. Si je me plante, ce n’est pas grave, je réessaierai …”


DOMINIAK Sandrine, 26 ans. Instagram : @sangdrou_fitness

J’essaye de cultiver mon bonheur chaque jour et me dire que le plus important c’est que je sois heureuse. Je n’ai pas envie de sacrifier mon bonheur pour rentrer dans un moule, d’être formatée. Et cela est passé par une meilleure connaissance de moi-même, de mes besoins, de mes désirs. Je me suis rendue compte que je n’avais pas besoin de la reconnaissance et de la validation des autres pour être heureuse. Alors certes j’ai 26 ans, je suis célibataire, et je suis actuellement en train de me reconvertir au niveau professionnel, mais ça me plaît, et c’est le principal !


PINEAU Manon. Instagram : @manonpn_7

« Tu es avec ton mec depuis 9 ans, vous n’êtes pas mariés et vous n’avez pas d’enfant ? »

« Tu es célibataire depuis plusieurs mois et tu arrives à être heureuse seule? »

« Tu as plus de 30 ans et tu es célibataire ? »

« Tu fais une taille 40 et tu dis faire du sport ? »

« Tu es sur de vouloir manger un Mac do vu ton poids? »

« Tu n’allaites pas ton enfant ? »

La pression sociale s’étend sur tous les sujets : notre physique, notre manière de penser, d’agir, la manière dont on éduque nos enfants, notre orientation sexuelle, notre religion, notre taille. 

Il n’y aura jamais de bonne manière, jamais de bonne façon de faire. 

C’est pour cela qu’il faut suivre votre instinct, votre manière de voir les choses tout en restant ouvert à d’autres façons de procéder. Mais il est, pour moi, très important de ne pas se remettre constamment en question et être fier de notre manière de faire et d’être. 

La pression sociale est présente absolument partout: dans votre travail, sur les réseaux sociaux, dans votre famille et même auprès de vos amis. 

Il faut savoir faire la part des choses et se dire que l’on est comme on est. 

Après, chercher à être une meilleure version de nous-même n’est pas quelque chose de péjoratif mais uniquement si cela est VOTRE choix et non celui des autres. 

Il m’a fallu des années avant de pouvoir m’épanouir sans souffrir du regard des autres. 

Aujourd’hui je ne peux pas dire que je n’y prête pas attention  mais ce n’est pas le regard ou l’avis des autres qui régissent ma vie. 


Anonyme

La pression sociale est surtout au travail car les personnes qui m’entourent au travail je ne les ai pas choisi. Par conséquent, ils ont des opinions, des visions totalement différentes des miennes, et parfois c’est difficile d’être très souvent en contradiction. Je vois et j’entends des filles à longueur de journée de parler de régime, de privations, de culpabilité, de jalousie envers leurs hommes, de comment s’habiller et comment ne pas s’habiller, de comparaison avec les corps,….  Ca a eu deux répercussions sur moi. Tout d’abord un sentiment d’exclusion car je ne partage pas cette vision de la vie et cette pression. Mais en même temps je me suis rendue compte que je faisais plus attention à ce que je mangeais (non pas que je mangeais mal avant), à comment je m’habillais pour finalement “plaire”. Inconsciemment la pression sociale avait eu raison de moi.   


La pression sociale c’est surtout un jugement extérieur sur votre situation personnelle. Alors que finalement, cela ne regarde que VOUS, vous n’avez aucune obligation à faire telle ou telle chose. Vos choix ne dépendent que de VOUS et vous les faites pour VOUS. Assumez ce que vous faites même si ce n’est pas toujours simple si vous pensez que cela vous rend heureux. 

Cf. #38 – Mes 31 ans vs la pression sociale

Cf. #161 – Etre une femme en 2019

Un Commentaire sur “#210 – Comment ressentez vous la pression sociale ?”

  1. En faite en lisant les témoignages, tu te dis que tu vis les mêmes choses. Surtout sur mon célibat, les gens sont toujours entrain de demander alors toujours pas de femme, et pense que tu es homosexuel. Cela est pesant et énervant.

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