Dans les années 70-80, ils sont symboles de modernité. Les plats préparés et les aliments ultra transformés débarquent en force. Plus rapides, plus pratiques, nécessitant peu de préparation, c’est une petite révolution dans la cuisine de nos parents. Et pourtant, déjà à cette époque, ils inquiètent et suscitent de nombreux débats.   

Le corps est soudain soumis à des aliments qui n’ont jamais été consommés auparavant puisqu’ils n’existaient pas. L’homme les a créé chimiquement. 

Les aliments ultra transformés quèsaco ? 

Est-ce que les Knacki poussent sur les arbres ? Ou encore dans la terre ?
Est-ce que les surimis nagent dans la mer ? 

Nous mangeons des produits conçus en laboratoire, crées de A à Z par les industriels. Ces produits sont composés de matières premières modifiées à l’extrême par les industriels, ingrédients chimiques, invention de substances non consommées auparavant, pour en faire des aliments du quotidien. 

Ce phénomène s’appelle le « cracking ». Les ingrédients issus du cracking ont subis un nombre incalculables de transformations chimiques. Les produits finis sont tellement éloignés du produits bruts d’origine qu’ils en deviennent de faux aliments.

Dans ces produits du quotidien, nous retrouvons :
Matières grasses cachées
Sucre ajouté
Exhausteurs de goût
Émulsifiants
Conservateurs
Colorants
Etc, etc…
Oui, la liste est longue…

Focus sur les additifs :

Un additif sur 4 représente un potentiel danger pour notre santé 

Et les interactions entre eux augmentent considérablement le risque, sorte d’effet cocktail non bénéfique. C’est un peu comme certains médicaments qui ne doivent pas être pris ensemble car les interactions ne sont pas bonnes. 

Certains industriels suppriment certains additifs par principe de précaution. 

Focus sur les graisses dites acides gras trans : 

Ils sont crées en laboratoire, un produit chimique conçu par les industriels. 

Ils augmentent à eux seuls le risque de maladies cardio vasculaires de 30/40% selon les études ; elles augmentent le mauvais cholestérol, baissent le bon et finissent par boucher vos artères. (Cf. #84 – Ne pas bannir les lipides mais bien les choisir)

Produits ultra transformés et nutrition

D’un point de vue nutritionnel, c’est une catastrophe ; riches en gras, en sucre, en sel, pauvres en vitamines et minéraux, la combo parfaite d’une mauvaise santé à moyen et long terme. 

La modification de la structure même du produit brut modifie sa composition nutritionnelle. Prenons un exemple : une pomme vs une compote de pomme. Le % de fibres sera bien moindre dans la compote ce qui modifiera l’assimilation des sucres par votre corps. 

Le marketing allié numéro 1 des produits ultra transformés

Le supermarché reste le lieu par excellence des produits transformés.

Les packagings sont très colorés, la liste d’ingrédients longue, très longue, souvent écrite en tout petit pour essayer de passée inaperçue.

J’attire d’ailleurs votre attention sur les informations qui sont misent en valeur sur le produit. Cela ne veut pas dire qu’il est 100% fiable. Prenons l’exemple de la mention « sans huile de palme », elle ne signifie pas sans « acides gras trans ». 

Savoir lire les étiquettes lorsqu’il s’agit de produits industriel est primordial. Pour cela, je vous invite à lire ou relire mon article à ce sujet (cf. #62 – Apprendre à lire et décrypter les étiquettes sur les produits alimentaires)

Mes conseils

Consommer des produits peu ou pas transformés
Retrouver le goût des vrais aliments, les redécouvrir, être curieux de nouvelles saveurs
Manger plus de produits frais
Moins un produit est transformé, moins il présente de risque pour notre santé.
Nouvelles habitudes en faisant ses courses : dirigez vous en priorité vers les fruits et légumes, les légumineuses, les oléagineux, puis les viandes et le poissons. Evitez au maximum les produits issus de l’industrie alimentaire.