#181 – Et si tu écrivais avec bienveillance à ton corps ?

« A toi qui reflète mon âme,

J’ai longtemps méprisé ton rôle, je n’ai pas toujours pris soin de toi alors que toi et moi c’est pour toute la vie. De A à Z on sera ensemble. J’en ai pas toujours eu conscience. Je t’ai délaissé ; je t’ai parfois fait du mal parce que je te tenais responsable de mes maux. Mais tu n’y étais pour rien, toi aussi tu les subissais.
Je pleurais tant je te détestais. Je réalise combien j’ai été injuste avec toi. Toi le seul à ne m’avoir jamais lâché, à avoir essayé de m’envoyer des messages que je ne voulais pas entendre. Je ne prenais pas soin de toi et pourtant tu es resté fidèle au poste. Quand j’ai pris conscience de tout ça, tu as su me faire confiance et faire table rase de ce que je t’avais fait subir.
Aujourd’hui, on avance ensemble. Je suis reconnaissante de t’avoir comme meilleur allié, car sans toi j’irais nulle part. Il m’arrive encore d’être dure avec toi, mais je me reprends et me rappelle que tu n’es que le reflet de ce que je suis, alors ce n’est pas à toi que je dois m’en prendre, mais bien à moi. Je me remets sans cesse en question pour continuer de prendre soin de toi, pour faire de notre duo une union pérenne qui se tire vers le haut.
Je porte enfin un regard bienveillant sur toi, acceptant même les traces du passé qui m’ont tant fait souffrir. Encore une fois, j’accepte que tu aies été obligé de réagir et de t’adapter à mon hygiène de vie. C’est ta nature de t’adapter, quelque soi ce que je te demandais, que je prenne ou que je perde 10kilos, tu ne faisais que répondre à mes fluctuations de vie.
J’ai conscience d’avoir la chance que tu sois en bonne santé, plutôt en forme, et je contribue autant que je peux à ce que ça reste ainsi.
Je terminerai par te dire MERCI. Merci de m’avoir porté, merci de m’avoir fait voyager, merci de m’avoir fait courir, merci de me permettre de faire un métier que j’aime, merci de m’avoir fait vibrer, merci de m’avoir fait aimer, merci de me faire vivre. »

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