#293 – Accepter de s’être trompé pour avancer et tout recommencer

Cela nous arrive à tous, se retrouver dans une situation qui nous échappe, dans laquelle on ne se reconnait pas. Un job qui ne nous plait pas, une relation amoureuse qui n’est plus, etc. C’est difficile de se dire qu’on s’est trompé, qu’on aurait pu faire différemment « si on avait su ». Mais c’est justement ça la clé. On ne sait pas à l’avance. On doit vivre les choses pour apprendre. Les « si j’avais su » n’ont pas lieu d’être. C’est impossible de lire l’avenir. Même si c’était le cas, on ferait encore des erreurs, c’est certain.

Se mentir et continuer de rester dans une situation qui ne nous convient pas, uniquement par peur, là oui, c’est dommage et préjudiciable.
On a le droit de se tromper. Il est important d’accepter de s’être trompé pour pouvoir se donner le droit de recommencer, sur de bonnes bases, et être honnête avec soi même.

On ne perd jamais de temps. Chaque expérience apporte son lot de remises en question, de leçons qui contribuent à construire l’avenir qu’on s’est choisi.

Récemment, je discutais avec une amie, qui après 3 ans de relation amoureuse difficile, avait finalement décidé de rompre. Elle m’expliquait que dès les six premiers mois de la relation, elle savait qu’elle allait droit dans un mur, mais que malgré tout, elle avait voulu croire que ça irait. Les mois et les années ont passé, la relation n’a cessé de se détériorer. Aujourd’hui, elle s’en veut de ne pas avoir pris cette décision dès le début et d’avoir perdu ces trois années. Pour moi, elle n’a pas perdu ces trois années, elle a appris, sur elle-même, sur sa relation aux autres. Dorénavant, elle sait ce qu’elle veut, et ce qu’elle ne veut plus. Elle ne s’imposera plus d’être malheureuse. Elle vivra les choses sous un autre angle. Cette relation n’aura pas eu l’épanouissement personnel souhaité au premier abord, mais que finalement elle en tirera une forme d’épanouissement.

Moi-même, j’ai vécu pendant douze ans avec une personne qui finalement ne m’apportait pas ce que je recherchais, je me persuadais du contraire, mais au bout du compte ce n’était pas le cas. Douze ans c’est beaucoup, mais il fallait que je vive cette expérience, que j’épuise toutes les possibilités. Cela m’a beaucoup apporté. Je me connais mieux que jamais. Je n’ai pas la sensation d’avoir perdu ce temps, bien au contraire. J’en gagne aujourd’hui. Je sais qui je suis, et ça, ça n’a pas de prix.

On peut se tromper, c’est même important, cela nécessite de savoir se remettre en question, puis de l’admettre, pour ensuite avancer vers ses choix.

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