#13 – La motivation

Un concept abstrait pour certains, une évidence pour d’autres…

Chacun la perçoit à sa manière.

Pour moi, la motivation, si je devais la définir, c’est cette force, cette envie qui me lève de mon canapé pour avancer.

Que ce soit dans le sport ou dans tout autre chose, la motivation est la source de tout, elle vient de vous, et seulement de vous. On puise généralement cette force en visant un OBJECTIF.

C’est aussi pour cela que je n’ai de cesse de me rappeler, et de vous le rappeler par la même occasion, le « pourquoi » je le fais, d’avancer sans lâcher mon objectif de vue. Même si parfois c’est plus facile à dire qu’à faire et j’en suis bien consciente.

En 2018, ma motivation : soigner ma tendinite du TFL et recourir 30min en continu sur tapis. Objectif atteint le 26 décembre, non sans embuche tout au long de l’année, mais je n’ai pas lâché.

La motivation, il en faut, c’est évident, mais malheureusement, il arrive qu’elle se fasse la malle. Car oui, on parle souvent motivation, en particulier sur les réseaux, donnant l’impression qu’elle ne nous quitte jamais, toujours fidèle au poste, et bien c’est faux.

Alors il est également temps de parler démotivation. Pas pour vous démotiver, bien au contraire, mais surtout pour vous dire que cela nous arrive toutes et tous, c’est humain. Nous ne sommes pas des machines. J’ai régulièrement a lutté avec la traditionnelle flemme, voire pire…la flemmyngite aïgue. Mais également avec un certain découragement. Ma blessure se jouait de moi, elle le fera peut etre encore, mais l’objectif était clair. S’y ajoute, le stress lié au travail, la stagnation, la fatigue, toutes ces –bonnes- raisons qui peuvent avoir raison de votre motivation.

Cela arrive à tout le monde, même quand à la base, on adore ce que l’on fait. Ne culpabilisez pas. Mais c’est une nouvelle fois à vous de vous mettre ce petit coup de pied –bien placé- pour vous remettre en selle.

 

Comment ?

En vous rappelant le pourquoi vous avez commencé, la sensation de bien-être après un entrainement, tout ce que cela vous a déjà demandé comme énergie jusqu’à aujourd’hui, parfois même les sacrifices qui vous ont été demandés, ne baissez pas les bras. Vous pouvez aussi vous redonner la pêche en vous faisant plaisir, avec un nouveau legging pour le sport par exemple, c’est parfois de petites choses qui vont vous permettre d’en accomplir des grandes.

En ce qui me concerne, je me suis aussi demandée ce qui me démotivait.

 

La réponse

Phase de stagnation et frustration, je me faisais moins plaisir pendant mes séances. J’étais focalisée sur ma blessure. J’en ai conclu que le plaisir est –pour moi- un moteur, ma source n°1 de motivation. Mais il a fallu que je passe par cette phase de rééducation, que j’apprenne à me faire plaisir autrement.

L’année 2018 a été un tournant dans ma pratique, ma vision du sport et à mis à rude épreuve ma motivation.

 A vous de trouver la vôtre, et si je peux vous y aider en partageant la mienne, j’en suis la plus heureuse.

 

10 Commentaires sur “#13 – La motivation”

  1. Moi , je dis que les choses ce joue beaucoup au mental, si mentalement tu es n’est pas en forme, le reste aura du mal à suivre .

  2. Ho que oui, la démotivation peut atteindre tout le monde.
    En octobre dernier, les médecins m’ont découvert des problèmes neurologiques. Rien de grave, mais il faut remettre mon mode de vie en question. Et ça a commencé par mon activité professionnelle (assistante maternelle): diminution de contrat, organisation différente de la journée, abandon de quelques projets….
    On ajoute à ça, un changement de contraception (se réhabituer à une contraception hormonale) et l’arrivée de l’hiver et on obtient une démotivation complète.
    Plus envie de faire du sport, malbouffe, les changements professionnels et la frustration de ne plus pouvoir réaliser mes projets, et je suis repartie dans tous mes petits travers: grignotage, se peser deux fois par semaine (alors que depuis quelques années j’ai conscience que le poids ce n’est qu’un chiffre), ne plus profiter des moments présents (parce que je culpabilisais de ne pas avoir fait mes séances de sport).

    Mais depuis 2 semaines, je me motive, grâce à mon homme qui ne cesse de me dire que “je suis belle” et le sourire des loulous que j’accueille tous les jours et de leurs parents qui prennent soin de moi. Mes amis et ma famille…
    je me fixe des objectifs réalisables et je profite au maximum des petits moments sans culpabilité.
    Mon monde s’est effondrée quand le diagnostique est tombé: Comment dire non? Comment “lever le pied”? La peur de décevoir, la peur de changer tout simplement.
    C’est une nouvelle histoire qui commence, un autre rythme. Cette nouvelle motivation a commencé avec un nettoyage de mon ordinateur (quel plaisir de voir tous les dossiers classés et rangés) et elle continue avec de nouveaux projets (réalisables avec mes problèmes de santé). Je reprends plaisir à faire mes séances de sport (et tant pis si je ne peux plus faire autant de sport qu’avant) et à me préparer mes petits plats.
    Tes articles et ton projet m’ont inspiré. Tes articles, chaque jour, c’est mon “petit coup de pied-bien placé”.
    En un mot: MERCI.

    1. Merci beaucoup pour ton témoignage 🙂
      Je suis ravie que « 365jours pour s’aimer » t’accompagne au quotidien pour t’aider à construire cette nouvelle motivation. S’adapter aux événements de la vie n’est pas chose simple, mais je suis sûre que tu sauras rebondir, en tout cas, ta vision positive est une réelle force. Bravo à toi 😉

  3. J’ai décidé qu’au lieu que tout soit obstacle à ma réalisation, tout était source de motivation. L’énervement, la fatigue…cela passera grâce au sport. Le manque de temps : arrêter de culpabiliser de prendre du temps pour moi et d’en enlever à mon fils ou mon conjoint. Au lieu d’aller courir et bien une petite séance de yoga à la maison, comme ça je suis avec eux tout en faisant mon sport. Du travail ? Et bien je corrige mes copies et je fais une pause entre deux paquets pour m’oxygèner. Et si je n’ai pas fini…tant pis !
    Ma démotivation vient principalement du fait de culpabiliser de faire passer mon “plaisir” avant mon devoir. Je me suis rendue compte que le sport n’est pas un plaisir, mais un devoir pour mon corps et mon esprit. Je DOIS faire du sport. Cela me fait du bien certes mais ce n’est pas du plaisir superficiel (comme me faire une manucure ou aller au resto) donc je culpabilise moins.
    J’entretiens ma motivation grâce à des personnes comme toi, honnêtes et bienveillantes. Alors merci !

  4. Coucou !!

    Encore un petit mot au passage je lis tes posts les uns après les autres depuis hier et ils sont vraiment source de motivation justement !!

    Juste petite remarque qui me vient tout droit de mon prof de management ^^ il s’agirait d’écrire “pour quoi je le fais” dans le sens dans quel objectif plutôt que “pourquoi” je le fais qui entraînerait une réponse en parce que 🙂 c’est simplement un espace mais en management ça m’a appris à regarder plus souvent vers l’avant que vers l’arrière. Même si, on est d’accord là dessus, il ne faut jamais oublier d’où l’on vient 🙂

    Merci encore pour ce #365 et compte sur moi pour te suivre jusqu’au bout !!

  5. Je trouve que tu as raison de dédramatiser la démotivation, dans ce monde où tout n’est que paraître c’est compliqué de ce sentir normal … en ce qui me concerne j’espere pouvoir reprendre le cours de ma vie qui a été interrompu à cause d’une maladie, je ne pouvais rien faire de mes journées tellement j’etais fatigué, mais maintenant que ça va mieux c’est la peur de ne pas y arriver qui me fait douter et la peur de me sentir à nouveau mal comme je l’etais durant ma maladie, donc en attendant je fais les choses etapes par étapes en y allant à mon rythme mais je t’avoue que l’impatiente en moi trépigne !

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