#251 – L’éducation alimentaire

Savoir quoi manger, en quelle quantité, à quel moment de la journée, etc…, difficile quand on nous a pas appris ou expliquer le pourquoi du comment. Depuis 4 ans maintenant j’accompagne des hommes et des femmes, je les écoute et force est de constater que c’est l’absence d’éducation alimentaire qui est responsable.
L’éducation alimentaire ce sont ces fondamentaux qui permettent de manger équilibré, selon ses propres besoins et en pleine conscience, connaissance des choses. Connaitre les différentes catégories d’aliments et le rôle de chaque macronutriments ; savoir ce qu’est une protéine, à quoi ça sert, idem pour les glucides et les lipides. C’est en maitrisant le sujet qu’on peut l’adapter à ses besoins. Inutile de devenir le glossaire de la calorie, mais plutôt d’avoir une vision globale des choses pour pouvoir se l’approprier.

La désinformation, ou encore le trop plein d’informations, conduisent également à une perte de repères face à l’alimentation. Car sans de bonnes bases, cette éducation alimentaire, difficile de s’y retrouver et d’avoir un avis critique sur le sujet.

Dans la mesure où c’est une question de santé publique, je pense qu’il serait plus que nécessaire qu’on ait tous accès à une éducation alimentaire simple et ce dès notre plus jeune âge ; par la transmission de nos parents ou encore à l’école par exemple.

En ce qui me concerne, au début de ma vie d’adulte, je n’y connaissais rien. Heureusement que j’étais curieuse et surtout gourmande de découvrir des saveurs, auquel cas j’aurais continuer de manger steak/pomme de terre dans la grande majorité de mes repas sans jamais me poser de questions. Je fais parti de cette génération dont les parents recherchaient la quantité à la qualité ; grande surface, produits industriels, surconsommation, tels étaient les mots d’ordre de cette époque. L’éducation alimentaire était donc loin de leurs préoccupations.

L’idée serait donc de s’informer et de se former à cette éducation alimentaire pour être en bonne santé et autonome. C’est d’ailleurs ce qui fait que je suis « anti-régime », car ce n’est pas en imposant une diète précise qu’on apprend à s’alimenter. Une fois le régime terminé, vous êtes à nouveau face à vous même. Le problème de base n’est donc pas réglé, et vous êtes encore plus perdu face à votre alimentation.

Prenez le temps d’apprendre les bases avant de vouloir prendre des raccourcis qui finalement vous feront tourner en rond.

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