La patience…mon pire ennemi.

J’aimerais que tout aille vite. J’ai tendance à me précipiter, voire même m’emballer un peu. C’est mon côté passionnel qui vit les choses, non pas à 200%, mais à 200km/h…

Une qualité sur certains aspects…
…un gros défaut pour d’autres.

Lorsque l’on parle transformation physique, changement de mode de vie, il est toujours tentant de vouloir aller vite. « Je vais faire le nouveau régime de Brit-brit, elle a grave perdu et super vite »

Déjà d’une, ce n’est pas parce que Brit-brit a perdu vite avec ce régime, que toi aussi Martine tu perdras vite. 

Et de deux, perdre vite, c’est reprendre vite. C’est toujours important de le rappeler. 

J’ai des lectrices quotidiennes qui me demandent encore des solutions rapides et durables. Mais ce qui est durable n’est pas rapide. 

Mon tempérament de base, celui d’une impatiente née, a souvent cherché la/les solutions les plus rapides. 

Aujourd’hui, je cherche la/les solutions les plus efficientes. Celles qui me permettent d’atteindre mes objectifs de la manière la plus efficace, tout en étant rentable niveau temps et argent. Ce qui sous entend la plus rapide des solutions mais dans un contexte où j’ai éliminé celles qui le sont « trop » et qui ne seraient efficaces qu’à court terme. 

Dans le sport, j’ai appris la patience et la persévérance, puisque c’est le corps qui évolue à son rythme. Et force de patience, j’ai eu les résultats escomptés, au fur et à mesure, étape par étape. J’ai donc obtenu des résultats durables. J’aurais pu passer par des transformations spectaculaires dignes de Photoshop, mais qu’en serait-il aujourd’hui ? 

Au quotidien, j’apprends encore la patience. J’aimerais toujours que ça avance plus vite. En particulier dans ce qui est gestion administrative, puisque je trouve que cela prend toujours deux plombes pour un résultat plus qu’approximatif…

Mon impatience est une source de frustration au quotidien, je sais que ce n’est pas bon pour moi alors j’y travaille. J’essaye de prendre du recul et de me dire que c’est moi qui créé cette frustration en voulant que tout aille plus vite.  Mais n’ayant pas toujours de moyens d’action, je dois parfois me résoudre à suivre ce rythme qui n’est pas le mien.

Le chemin est encore long, mais je finirai par y arriver…