#275 – Les différents types de fibres musculaires – fiche mémo

Toutes les fibres musculaires qui composent un muscle ne sont pas identiques. Il se compose essentiellement de deux types de fibres : les fibres lentes (type I) et les fibres rapides (type II)

 

Il y a un seul type de fibres lentes, alors que les fibres rapides peuvent être subdiviser en plusieurs groupes (IIa et IIb).

 

C’est la vitesse de contraction qui différencie les fibres lentes et les fibres rapides. L’énergie nécessaire à la contraction musculaire est libérée plus vite dans les fibres II que dans les fibres I. Les fibres lentes développement leur tension maximale en 110ms environ, contre 50ms pour les fibres rapides.

 

Les fibres lentes possèdent en général un haut degré d’endurance aérobie, alors que les fibres rapides ont une faible endurance aérobie. (Cf. #177 – Bioénergétique : comment le corps produit-il de l’énergie ?).
Le pourcentage de fibres I et II ne sont pas les mêmes dans tous les muscles du corps. Cette répartition est génétique. La composition en fibre musculaire varie très peu de l’enfance à l’âge adulte. Lorsque l’innervation est établie, nos fibres musculaires se spécialisent selon le type de neurone qui les stimule. Mais cela peut évoluer avec le temps. Avec l’âge, nos muscles tendent à perdre des fibres rapides ce qui augmente le pourcentage de fibres lentes.

 

Dans les activités musculaires de faible intensité, la force musculaire est essentiellement produite par les fibres lentes. Au fur et à mesure que la force développée augmente, les fibres rapides (IIa) sont recrutées. Si la force maximale est exigée, les fibres rapides (IIb) sont activées. Ce mode de recrutement progressif est retrouvé également dans les activités de longue durée.

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