Le plus important ici est l’adverbe « progressivement ». 

Dès le 2e article de cet éphémeride, j’ai souhaité mettre en avant que tout changement, tel qu’il soit, nécessite des actions, mais surtout, doit se faire de manière progressive, et en particulier lorsqu’il s’agit de votre alimentation :

« Il est important de ne pas vouloir tout chambouler immédiatement. Trop de changement tue le changement. (…)
Prenez par exemple un régime alimentaire restrictif. L’impact a court terme est en principe très positif : perte de poids, motivation, etc. Mais ça ne dure jamais. 
Pourquoi ? 
Car le changement est beaucoup trop brutal. Passer de tout à rien n’a qu’un effet limité dans le temps. 
Le rééquilibrage alimentaire lui est plus progressif, il permet des ajustements au fur et à mesure. Les résultats sont plus mesurés mais beaucoup plus durables. 
Ne serait-ce pas ce qu’on recherche finalement, un changement pérenne ? »

Bousculer son quotidien n’est pas mince à faire et tout révolutionner du jour au lendemain ne fonctionnera pas. Vous ne vous laisserez pas le temps d’assimiler les choses, de les faire correspondre à votre rythme de vie. Vous n’aurez d’ailleurs pas le recul nécessaire pour pouvoir le faire, absorbé par ces nouvelles habitudes sorties de je ne sais quel magazine féminin. 

C’est en identifiant les déséquilibres de votre alimentation que vous pourrez ensuite faire les ajustements petit à petit. Ce n’est certainement pas le dernier régime à la mode qui fera l’affaire puisqu’il ne vous correspond pas à vous, à votre mode de vie, votre métabolisme, vos goûts, etc. Ce sont les changements qui deviendront vos habitudes qui maintiendront cet équilibre.

Prenez le temps de faire les choses correctement, les résultats vous les obtiendrez, à condition d’écouter votre corps et de ne pas lui imposer de changement brutal.