Cette phrase apparait souvent comme une confession, presque comme un aveux de faiblesse. Je lis immédiatement la culpabilité sur les visages de mes coachés lorsqu’ils me confient ce genre de chose.

Quelle est ma réponse à votre avis ?
Je crie au scandale ?
Je les fais culpabiliser ?
Ma réponse est très souvent la suivante, pardonnez ma vulgarité : « On s’en fout ! »

Manger un carreau de chocolat n’a rien de dramatique, peu importe qu’il s’agisse du matin, du midi ou après le repas du soir. Evidemment, il n’est pas question de manger un chocolat de mauvaise qualité bourré d’additifs ou de sucre raffiné. Tant qu’à se faire plaisir, autant miser sur la qualité. Considérez qu’un chocolat noir commence à être intéressant d’un point de vue nutritionnel lorsqu’il est composé à 75% de cacao.

Et qu’est ce qu’un carreau de chocolat sur un ensemble alimentaire équilibré ? Il peut parfaitement s’intégrer à votre routine, sans impact négatif, au contraire puisqu’il vous apportera du « bon gras » et du magnésium.

Il n’est pas question de culpabiliser pour un morceau de chocolat ; pas la tablette complète Martine, je te vois venir ! Encore une fois, l’équilibre c’est aussi une question de quantité. Soyez raisonnable, appréciez réellement ce genre d’encas pour éviter de basculer dans un automatisme de gavage incontrôlable.