Initialement, l’Homme chassait, cultivait sa nourriture, pour pouvoir manger à sa faim et survivre. Il répondait à un besoin primaire.

Aujourd’hui, face à l’abondance et la mise à disposition des produits alimentaires, presque trop facilement, la question n’est plus de manger pour vivre, mais de quoi manger, en quelle quantité, etc. pour garder la ligne. La société dans laquelle nous vivons nous a conduit à se poser des questions par rapport à notre alimentation qui ne devraient même pas exister. On en oublie la fonction numéro 1 de l’alimentation qui est d’apporter des nutriments à notre organisme pour le maintenir en vie et en bonne santé. C’est le carburant de notre corps. S’il en manque, il ne peut pas fonctionner normalement.

Et pourtant on se questionne et remet en question en permanence notre manière de nous nourrir. Alors que notre besoin alimentaire reste un besoin primaire.
Ce qui devrait être remis en cause, c’est plutôt le contexte dans lequel nous vivons qui nous amène à ce genre de comportement. La question ne devrait même pas se poser.

J’ai récemment eu une discussion avec une amie qui me parlait qu’une solution miracle « coupe faim ». Cette démarche est de loin la pire. Se couper la faim, court-circuiter ce besoin pour le faire disparaitre. C’est comme faire un gros fuck à son corps en lui disant « ok t’en a besoin, mais moi, ma priorité c’est de rentrer dans mon jean taille 36, donc non déso, tu ne mangeras pas ». C’est un manque de respect et de bienveillance vis à vis de son propre corps, de celui qui nous suivra tout au long de notre vie, votre compagnon de route le plus fidèle. Alors pourquoi lui imposer ça et ne pas seulement répondre à ses besoins ? Vous croyez vraiment que si vous arrêtez de mettre de l’essence dans votre voiture elle va continuer de fonctionner ?

Questionnez vous davantage sur comment répondre aux besoins réels de votre corps et pas sur le moyens de les contourner.